Activité à Bruxelles : Abdelkrim al-Khattabi, la mémoire confisqué le 06/03/2010

L’Espace Des Libertés فضاء الحريات

Organise une soirée-débat    Samedi 6 mars 2010 à 19h

47ème anniversaire du décès
du symbole de la résistance

Abdelkrim al-Khattabi ,
la mémoire confisqué

Avec la participation de

Hussein Majdoubi
( journaliste)
Mohamed El Moubaraki
(Chercheur) Said El Farissi
(Chercheur)

Entrée Libre 
Accueil à partir de 18h

L’Espace Des Libertés

162, rue du Midi
1000 Bruxelles (métro : Anneessens)
espace_des_libertes@yahoo.fr

Cette activité ne peut nous faire croire que les démocrates en Belgique sont tellement occupés par la question de l’Histoire, qu’ils n’ont pas le temps de dénoncer ouvertement la répression qui sévit actuellement au Maroc.

Cette activité risque d’être comprise comme une tactique de faire noyer le poisson dans l’eau…

Je m’explique :

Abdelkrim Al-Khattabi est un personnage historique et habite dans la durée et dans nos imaginaires à l’éternité. Nombre de livres y ont été consacrés. La géniale bande dessinée de notre frère Nadrani, vient contribuer avec bonheur à cette mémoire confisquée…pour ne citer que cela, sans parler des vidéos sur Youtube, et certainement des travaux à venir…

Abdelkrim Al-Khattabi est la mémoire vivante qui travaille notre temps en tant que promesse (et bien sûr nous ne lâcherons jamais). C’est une thématique de la duré et de l’endurance parallèlement à l’urgence et à l’immédiateté.

Et à propos de l’immédiateté, il y a urgence à soutenir les ouvriers de Khouribga (licenciés, maltraités et tabassés) ; les grévistes de la faim des diplômés mis en chômage… qui sont bientôt à leur 60^ème jour (ce qui est scandaleux et inhumain) ; les journalistes emprisonnés ; les journaux interdits et fermés (notamment le Journal Hebdomadaire) ; les sans abris après les inondations à Casa ou ailleurs ; mais surtout le soutien des combats des démocrates au Maroc. Tant de questions, tel que le combat pour une nouvelle Constitution, un combat permanent et de tous les jours…

Or, rien. Aucun combat structuré dans ce sens. Ni communiqués, ni sit-in devant l’ambassade, ni conférence au sujet de ce qui se passe présentement au Maroc, ni articles dans les journaux, ni prise de la parole à la radio (locale ou pas)…

Alors Monsieur Aziz Mkichri, au lieu de combattre un « Comité de soutien à l’AMDH » et le pousser à la dissolution, en brandissant le spectre de la menace, il est de bon ton de s’interroger sur les dérives du militantisme de nos démocrates… en Belgique.

Cordial,
Belmaïzi